Complément

RESULTAT DES JAUGEAGES DU 03/06/1994

Les premiers jaugeages furent réalisés le 03 juin 1994, soit 2 jours après de violents orages sur trois sites :

Les résultats furent les suivants :
  • J1 : 3 540 m3/h soit 96 10-2 m3/s
  • J2 : 3 380 m3/h soit 94 10- 2 m3/s
  • J3 : 4 500 m3/h soit 125 10-2 m3/s

On note donc un accroissement du débit du ruisseau entre J2 et J3. La part du rejet de la station d'épuration située entre J2 et J3 est estimée à 1,4 10-2 m3/s. Il n'y pas d'importants rejets autres que la station d'épuration située entre J2 et J3.

On peut donc supporter que cette augmentation de débit, de l'ordre de 0,28 m3/s, soit due à une alimentation du ruisseau par la nappe des calcaires du Stampien subaffleurant, suite aux fortes précipitations de l'avant-veille.

Devant cette constatation, la mise en place de l'opération du traçage fut rapportée de façon à attendre la décrue.

Complément

RESULTAT DES JAUGEAGES DU 08/06/1994

Une nouvelle opération de jaugeage fut réalisée le 08 juin 1994, après 8 jours sans précipitations. Les points de jaugeage furent les mêmes que précédemment.

Les résultats furent les suivants :
  • J1 : 1 800 m3/h soit 50 10-2 m3/s ==> - 45% par rapport au 03/06/94
  • J2 : 2 025 m3/h soit 56 10-2 m3/s ==> - 40% par rapport au 03/06/94
  • J3 : 1 680 m3/h soit 47 10-2 m3/s ==> - 63% par rapport au 03/06/94

On note donc cette décrue du ruisseau Le Saint Paul.
Il est intéressant de remarquer l'augmentation de débit entre l'entrée et la sortie du bourg de Vilmot ; il peut s'agir de rejet d'eaux usées directement dans le Saint Paul.
Ce phénomène était masqué lors de la crue du fait vraisemblable de l'imprécision de la mesure en régime turbulent.

Entre J2 et J3, sur une distance de 1 325 m, on constate une perte de débit voisine de 11,1 m3/s. On peut penser qu'une partie de ces pertes alimente la nappe des calcaires du Stampien sous-jacents.

Complément

RESULTAT DES JAUGEAGES DU 13/06/1994

Une troisième série de jaugeage a été réalisée le 13/06/1994. Afin de mieux localiser les pertes, un quatrième jaugeage a été effectué entre J2 et J3, toujours à l'aval de la station d'épuration, à 250 m à l'amont de J3.

Les résultats furent les suivants :
  • J1 : 1 180 m3/h soit 33 10-2 m3/s ==> - 35% par rapport au 08/06/94
  • J2 : 1 650 m3/h soit 46 10-2 m3/s ==> - 20% par rapport au 08/06/94
  • J4 : 1 350 m3/h soit 37 10-2 m3/s
  • J3 : 1 680 m3/h soit 47 10-2 m3/s ==> - 63% par rapport au 08/06/94

Curieusement, le débit observé sur J4 est plus faible que celui observé sur J3.
La différence de 100 m3/h pourrait correspondre à l'imprécision de la mesure ainsi qu'à l'existence de sous écoulements. Le jaugeage J4 a été réalisé à l'aval immédiat d'une zone où le fond du lit du ruisseau apparaît peu stable, mouvant.
Cette instabilité pourrait correspondre, en fait, à des zones de pertes. Elles coïncideraient aux zones fracturées mises en évidence sur le panneau 2 entre les doublets de réception 4-5.

Les pertes entre J2 et J4 seraient donc d'un minimum de 6,9 10-2 m3/s, aux incertitudes de mesures près (± 10-2 m3/s). Le débit de la station d'épuration, environ 1,4 10- 2 m3/s, doit y être ajouté.

Lors des jaugeages de juin, les forages n°4 et n°99 étaient en fonctionnement. En l'absence de piézomètre près du ruisseau, les pertes observées pouvaient être liées au rabattement de la nappe du fait des pompages.

Complément

RESULTAT DES JAUGEAGES DU 22/08/1994

Il fut donc décidé de procéder à de nouveaux jaugeages en période sèche et en l'absence de pompage. Les forages n° 4 (Creille) et n° 99 (Kristen) furent arrêtés du 19 au 23 août et les jaugeages furent réalisés le 22 août.

Les débits mesurés furent les suivants :
  • J1 : 460 m3/h soit 12,8 10-2 m3/s
  • J2 : 635 m3/h soit 17,6 10-2 m3/s
  • J4 : 370 m3/h soit 10,3 10-2 m3/s
  • J3 : 345 m3/h soit 9,6 10-2 m3/s

Fermer la fenêtre