Les sources de mercure d’origine anthropique sont reliées aux activités humaines (figure suivante). Les principales émissions de mercure au Canada provenant des activités humaines sont :
- les mines et les fonderies de métal
- les incinérateurs de déchets municipaux (automobiles, domestiques) et médicaux
- les eaux d'égout
- les centrales à charbon et les fabricants de ciment.

Crédits:
ISIGE ENSMP, d'après Environnement Canada - 2007
Les autres sources de mercure sont :
- les usines de chlore-alcali (servant à produire du chlorure, et surtout pour le blanchiment dans l’industrie et des pâtes et papier)
- le traitement du minerai
- la fabrication de l'acier
- les raffineries de pétrole
- la combustion des combustibles fossiles
Les émissions de mercure attribuables à l’intervention humaine sont classées en deux catégories :
- Les émissions accidentelles : consécutives à une activité industrielle qui n’implique pas l’utilisation directe du mercure. Puisque le mercure se retrouve dans les roches, le charbon et l’huile, il sera relâché dans l’environnement lorsque ces substances seront transformées.
- Les émissions consécutives à l’utilisation délibérée de ce polluant lors de la production de biens de consommation : le mercure est émis soit pendant le procédé de fabrication, soit lors de la mise en rebut d’objets contenant du mercure (thermomètres, lampes, interrupteurs…).
Crédits:
Anne ROUE-LE GALL, Maitre-Assistante à l’ENSMP – ISIGE
Frédéric PLANCHARD, Ingénieur de Recherche à l’ENSMP – ISIGE
Anne ROUE-LE GALL, Maitre-Assistante à l’ENSMP – ISIGE
Frédéric PLANCHARD, Ingénieur de Recherche à l’ENSMP – ISIGE