1. Acidification et eutrophisation des milieux
Bien connu, le phénomène de pluies acides est lié à la transformation de certains polluants chimiques (SO2, NOx, NH3, HCl, HF) émis par les activités humaines sous forme de composés acides, pendant leur passage dans l’atmosphère : SO2 et NOx se transforment en sulfates (SO4 2-) et en nitrates (NO3 -) en atmosphère sèche, ou en acide sulfurique (H2SO4) et en acide nitrique (HNO3) en atmosphère humide. Retombant avec la pluie, ces acides dégradent directement les milieux vivants : mort des forets, acidification des eaux, modification de la faune et de la flore…
Les émissions de NOx et de NH3 peuvent par ailleurs perturber certains écosystèmes en apportant de l'azote en excès, et en favorisant le développement incontrôlé de certains organismes, comme des algues vertes dans les cours d’eau. Ce phénomène s’appelle eutrophisation.
Algues en eau douce

2. « Trou dans la couche d’ozone »
Dans la haute atmosphère (25 km se trouve une « couche d’ozone », qui protège la terre du rayonnement UV solaire, et nous préserve ainsi contre le risque de cancer de la peau. Vers la fin des années 1980, une baisse anormale des concentrations d’ozone a été observée au pole sud, diminuant ainsi la protection de la couche d’ozone sur les être vivants vivant dans cette région.
Cette diminution de la couche d’ozone a été attribuée à l’émission dans l’air de chlorofluorocarbures (CFC) émis par les activités humaines. En septembre 1987, avec quelques années de négociations internationales, le protocole de Montréal visant à interdire les CFC est mis en œuvre.
Trou de la couche d'ozone en septembre 2007

3. Risques « sociétaux »
Les pollutions atmosphériques peuvent poser par exemples des problèmes de natures diverses pour notre société. Par exemple ils peuvent augmentent la détérioration de certains bâtiments (acidité sur les bâtiments calcaires, dépôts noirs…)
Anne ROUE-LE GALL, Maitre-Assistante à l’ENSMP – ISIGE
Frédéric PLANCHARD, Ingénieur de Recherche à l’ENSMP – ISIGE