Des phénomènes à l’aléa : cas des risques gravitaires rapides

Les phénomènes naturels gravitaires en montagne sont spécifiques en matière de :

La nature et la précision des analyses des risques induits dépendent largement de :

Les étapes de la gestion du risque sont les suivantes :

Pour chacun des objectifs, une première étape correspond à une identification et une seconde étape correspond à une quantification. Par exemple, les phénomènes sont d’abord identifiés (existence de mouvements de terrain, de crues torrentielles...). L’analyse porte ensuite sur les aspects historiques.

Phases temporelles de la gestion des risques naturels

Les situations de risques auxquelles sont confrontées les différents pays européens et les modes de gestion mis en œuvre sont identiques. De nombreuses présentations génériques des phases de gestion existent. Nous présentons ici le « cercle de la gestion des risques »

Phases génériques de la gestion des risques

Une première classification temporelle des phases de la gestion des risques peut être proposée. Les phases sont positionnées par rapport à l’occurrence du phénomène. Avant le phénomène, on parle de prévention. Les interventions lors du phénomène ou immédiatement après correspondent à la gestion de crise. La phase de bilan correspond au retour d’expériences.

Chaque phase de gestion comprend un certain nombre d’actions de façon courante et majoritaire. Un dispositif de gestion des risques peut cependant associer à part variable des actions de prévention, de gestion de crise et de retour d’expériences. Pour un même phénomène, il est également possible que le dispositif de gestion diffère suivant l’aléa associé au phénomène. Le gestionnaire choisit un objectif de protection par rapport à l’aléa considéré soit en terme d’intensité, de fréquence soit en cumulant les deux. L’aléa dépassant l’objectif de protection (soit en intensité ou en fréquence) est qualifié d’aléa résiduel (Tacnet et al., à paraître).

exemple Exemple

Par exemple, la prévention par des mesures structurelles ou non structurelles peut être la solution retenue pour se protéger contre une crue de fréquence de retour centennale. Pour une crue bicentennale, il peut être décidé de gérer le phénomène exclusivement par le biais de l’alerte.

Différents volets de la prévention

Crédits:
Florence NAAIM, chercheur au CEMAGREF