Cette démarche, complexe, nécessite de nouveaux outils ou compétences qui ne sont pas encore suffisamment disponibles sur le marché.
- La dimension opérationnelle de l’Écologie Industrielle s’inscrit dans un champ étroitement encadré par les réglementations. La nature originale de ce concept met ainsi en jeu de nombreuses réglementations, qui n’étaient pas conçues initialement pour des projets d’Écologie Industrielle.
- La dimension économique d’une démarche d’Écologie Industrielle est influencée par de très nombreux facteurs purement économiques (cours des matières premières…), mais encore techniques (technologies à mettre en œuvre), logistiques ou réglementaires (coût des contraintes réglementaires).
Il existe ainsi un certain nombre de freins réglementaires ou managériaux qui devraient être levés très prochainement, comme par exemple sur le statut des déchets : la réglementation actuelle ne prend pas en compte la possibilité de réutilisation d’un déchet, et complexifie énormément les démarches administratives nécessaires pour ce faire.
Des programmes de recherche sont actuellement en cours pour faire en sorte de lever ces différents freins.
Cette démarche se révèle valable :
- pour les entreprises, en les incluant dans leurs territoires, en limitant leurs pressions et leurs impacts sur l’environnement, et en augmentant de ce fait leur rentabilité économique.
- pour les collectivités, en leur proposant des pistes d’aménagement du territoire plus durable, basés sur leurs ressources et générateurs d’emplois locaux.
- pour la communauté, en permettant une augmentation de la qualité de vie, la création d’emploi, l’amélioration des infrastructures à moindre coût et en limitant les impacts…
- pour l’environnement, en réduisant les émissions polluantes, la consommation d’énergie et la pression sur les ressources non renouvelables.
L’Écologie Industrielle est donc une démarche opérationnelle de mise en œuvre du développement durable.