Exemple de la ville fortifiée de Hieraklonpolis

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Défense mettant en jeu deux murailles parallèles et indépendantes

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Disposition des trois barrières physiques fondamentales dans un réacteur nucléaire

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. La défense en profondeur dut ainsi étendre le champ de son intervention, en prenant en compte les erreurs humaines et les défaillances organisationnelles et matérielles de tout type.
Citation
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La notion de « barrière » est la notion la plus fréquemment associée dans les propos relatifs à la défense en profondeur. Dans le cadre de l’industrie du nucléaire, le terme de barrière correspond explicitement à la mise en place de systèmes physiques de protection de la centrale, du personnel, de l’environnement et des populations externes (gaine du combustible, cuve du réacteur etc.).

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La notion de « ligne de défense » : elle s’adresse aux moyens structurels (systèmes de détection, systèmes de protection actifs, ergonomie des interfaces homme/machine etc.) et organisationnels (consignes de sécurité, procédures etc.) de sûreté de la centrale.
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La notion de « niveau de protection » : elle correspond à l’agencement des barrières et des lignes de défense selon cinq objectifs structurés selon la gravité de l’aléa et de l’atteinte à l’intégrité de l’installation. Ces niveaux de protection doivent nécessairement être aussi indépendants que possible entre eux afin d’éviter leur défaillance simultanée en cas d’accident : ils sont parfois définis différemment selon les pays et les exploitants mais ils recouvrent en général les mêmes objectifs (voir tableau ci-dessous). Le déploiement des barrières et des lignes de défense dans ces niveaux de protection est aussi fondé sur les principes de redondance, d’indépendance et de complémentarité.
| EDF | INSAG |
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er
niveau : en fonctionnement normal, les précautions prises, la surveillance permanente et le respect strict des normes de construction initiales assurent le premier niveau de défense. 2 ème niveau : en cas d'incident, l'exploitant doit pouvoir ramener la centrale à une situation normale : les protections sont multipliées par deux ou trois pour pallier toute défaillance des systèmes techniques, des matériels ou des opérateurs. 3 ème niveau : si la première et la deuxième barrières étaient franchies, des moyens d'action seraient mis en œuvre pour maintenir le contrôle de la réactivité, du refroidissement et du confinement des matières radioactives. En cas de situation accidentelle, l'exploitant doit surtout empêcher ou limiter la dissémination de la radioactivité dans l'environnement. |
1
er
niveau : Prévention des anomalies d'exploitation et des défaillances humaines et techniques ; 2 ème niveau : Contrôle des anomalies d'exploitation et détection des défaillances humaines et techniques ; 3 ème niveau : Maintien des accidents dans les limites fixées à la conception à l'aide des systèmes et des procédures de sauvegarde et de prévention ; 4 ème niveau : Maîtrise des conditions sévères par la prévention de la progression des accidents, et limitation des conséquences radiologiques par la gestion de l'accident ; 5 ème niveau : Réduction des conséquences radiologiques par une réponse d'urgence. |