Habituellement, lutter contre un risque de pollution peut se faire de 3 manières :
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éviter l’émission du polluant
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éviter le transfert du polluant jusqu'à sa cible
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protéger les cibles potentielles de l’exposition au polluant
Concernant les risques liés aux pollutions atmosphériques, il n’est pas possible d’éviter le transfert d’un polluant vers sa cible une fois émis. En cas de risque sanitaire pour l’homme, il reste possible de recommander aux personnes sensibles de ne pas sortir, à condition d’avoir surveillé le risque en question et mis en place un dispositif d’alerte.
La meilleure stratégie de prévention des risques liés aux polluants atmosphériques reste donc la prévention à la source.
Une loi cadre sur l’air, parue le 30 décembre 1996 a pour objectif de « rationaliser l'utilisation de l'énergie et à définir une politique publique intégrant l'air en matière de développement urbain. Le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé est reconnu à chacun. »
Cette loi organise et rend obligatoire (Voir http://www.drire.gouv.fr/environnement/loi-air.html )
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la surveillance de la qualité de l'air, qui est assurée par l'Etat,
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la définition d'objectifs de qualité,
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l'information du public.
L’Europe à également mis en place une stratégie dans ce domaine (Voir http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/l28159.htm)
La réglementation prescrit « l'élaboration d'un Plan Régional de la Qualité de l'Air, de Plans de Protection de l'Atmosphère et pour les agglomérations de plus de 100.000 habitants d'un Plan de Déplacement Urbain (PDU)… Elle instaure une procédure d'alerte, gérée par le Préfet. Celui-ci doit informer le public et prendre des mesures d'urgence en cas de dépassement de seuil (restriction des activités polluantes, notamment de la circulation automobile) ». (Voir http://www.drire.gouv.fr/environnement/loi-air.html )
Ainsi, dans toutes les régions et les grandes villes sont installés des réseaux de qualité de l’air, comme AIRPARIF en région parisienne. Pour en savoir plus sur ce réseau : http://www.airparif.asso.fr/
La lutte contre la pollution de l’air se fait majoritairement en application des principes pollueur-payeur et de prévention à la source. En effet, le seul moyen de réduire efficacement les risques liés aux pollutions atmosphériques est d’éviter l’émission des polluants dans l’air, par exemple :
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La réglementation impose aux industriels pollueurs de diminuer leurs émissions de polluants dans l’air.
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Des dispositifs de surveillances des tours aéroréfrigérantes ou des réseaux d’eau chaude sont mis en place pour prévenir tout développement de légionelle.
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Le problème de la couche d’ozone a fait l’objet d’un consensus international rapide, qui a conduit à l’interdiction des CFC.
Dans d’autres domaines, la politique de prévention est basée sur le dispositif d’alerte des réseaux de surveillance. Ainsi, en cas de pollution à l’ozone liés aux transports automobiles, le dispositif d’alerte conduit tout d’abord les autorités à inciter les automobilistes à ne pas prendre leurs voitures et réduire leurs vitesse, et peut ensuite conduire à l’organisation de circulation alternées.
D’autres domaines, comme la qualité de l’air intérieur, sont encore mal connus et peu pris en compte par les politiques publiques. La lutte contre la présence de polluants dans l’air intérieur passe par le choix de produits ne contenant pas de substances polluantes, et simplement par l’aération régulière des pièces.