

Au niveau européen, la Commission européenne (1995


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Les services de la vie quotidienne (www.acepp.asso.fr
): les services à domicile ; la garde d’enfants ; les nouvelles technologies de l’information et de la communication ; l’aide aux jeunes en difficulté et l’insertion. Dans ce champ, on peut citer l’exemple des crèches parentales qui associent parents et professionnels dans l’accueil des enfants.
- Les services d’amélioration du cadre de vie : l’amélioration du logement ; la sécurité ; les transports collectifs locaux ; la revalorisation des espaces publics urbains ; les commerces de proximité. Les Régies de quartier (www.cnlrq.org
) sont des entreprises associatives qui rendent des services sur le quartier en impliquant les habitants du quartier ;
- Les services culturels et de loisirs : le tourisme ; l’audiovisuel ; la valorisation du patrimoine culturel ; le développement culturel local ; le sport. Les multiples initiatives du domaine culturel se sont retrouvées autour de la « Déclaration des initiatives artistiques et culturelles de l’économie solidaire » qui précise les enjeux du champ (www.culture-proximite.org
).
- Les services d’environnement : la gestion des déchets ; la gestion de l’eau ; la protection et l’entretien des zones naturelles ; la réglementation, le contrôle de la pollution… la maîtrise de l’énergie. On trouve de nombreuses expériences dans le dans le domaine de la gestion des déchets ; la Feuille d’érable (www.feuille-erable.org
) est une initiative pionnière plus spécialement de la valorisation de la filière papier.
Ces quatre grands champs peuvent être analysés à partir du caractère individuel ou collectif des services rendus.
Définition
Une partie des initiatives développent bien des services collectifs, au sens traditionnel du terme, en particulier quand elles créent des services qui répondent à des problèmes environnementaux comme une meilleure gestion des ressources naturelles ou comme l’amélioration du cadre de vie sur les quartiers en difficulté, la mise en place d’activités de sécurité ou de médiation ou encore la gestion des espaces naturels. Aussi, les services considérés comme individuels questionnent la distinction opérée par la théorie économique. Certaines initiatives proposent des services qui, tout en étant individuel parce que leur consommation est divisible, n’en présentent pas moins des bénéfices collectifs valorisés par la collectivité ; en ce sens, il est possible de parler soit d’utilité sociale, soit de services quasi-collectifs.