- Le commerce équitable propose ainsi d’autres modalités de réalisation d’activités commerciales dans l’objectif de permettre aux producteurs de vivre dignement, de soutenir des projets de développement durable localement et de transformer les consommateurs en consomm’acteurs. Les exemples les plus popularisés ont développés un partenariat avec la grande distribution à qui elles fournissent des produits labellisés. D’autres réseaux s’inscrivant explicitement dans l’économie solidaire ont mis en place leur propre circuit de distribution. Les uns et les autres se retrouvent au sein d'une Plate-forme du commerce équitable (cf. http://www.commerceequitable.org/
). Enfin d'autres structures d'économie solidaire cherchent également à promouvoir un commerce plus équitable qui se manifeste tout au long des filières et qui ne soit plus entre consommateurs du Nord et producteurs du Sud mais aussi entre producteurs et consommateurs du Nord comme du Sud (www.minga.net
). Ces dynamiques rejoignent d’une certaine manière d’autres expériences dans le domaine agricole qui visent le développement d’une agriculture biologique à travers des circuits commerciaux spécifiques ou encore la promotion d’une agriculture paysanne (http://alliancepec.free.fr
) par de nouveaux rapports entre consommateurs et paysans situés le plus souvent à proximité des villes.
- Un deuxième type d’initiatives promeut des échanges n’utilisant pas les monnaies nationales, en privilégiant le lien social et l’entraide sur les choses échangées, comme peuvent le faire les Systèmes d’échange local
ou les Réseau d’échanges réciproques de savoir
. Les expériences d’autoproduction et d’autoréhabilitation (cf.
) s’inscrivent aussi dans cette dynamique de promotion d’une économie non monétaire.
- Un troisième type propose des financements différents ; la recherche de rentabilité bancaire aboutissant à ce que de trop nombreuses initiatives n’accèdent aux financements bancaires, la finance solidaire s’est progressivement donnée pour objectif non seulement l’accès au crédit d’entrepreneurs qui ne peuvent pas avoir recours au système financier traditionnel, mais aussi de mieux accompagner la création d’activités prenant en compte des préoccupations sociales, ou environnementales (Cf.
et
). Ce type d’épargne connaît un nouvel apport financier grâce à la partir de l’épargne salariale consacrée à l’économie solidaire (cf
).