La collectivité souhaitant mener à bien ses projets d'urbanisme :

Dans une opération urbaine, pour permettre la réutilisation d’un site, il faut d’abord caractériser les pollutions, puis définir un niveau de dépollution en fonction de l’usage futur du site. Il appartient généralement au maire de définir cet usage futur, l’ancien exploitant souvent propriétaire du sol ayant la possibilité de s’opposer et le préfet la responsabilité d’arbitrer. En tant que maître d'ouvrage du renouvellement urbain, les collectivités rejoignent en partie le point de vue de l'aménageur, qui souhaite savoir :

Les collectivités sont aujourd’hui confrontées à de nombreuses incertitudes, qui portent sur la connaissance des polluants (lorsqu’un site a été fermé depuis de nombreuses années, sans que l’on connaisse vraiment l’activité ou le propriétaire) mais aussi l’étendue de la dépollution : la découverte lors d’un chantier d’une pollution imprévue peut compromettre la faisabilité du projet. Or les collectivités n’ont pas forcément les moyens ou les compétences pour assurer l’ensemble de la démarche.
Dans ce cadre flou, l'action publique locale a le choix entre deux comportements fidèles chacun à une conception propre :