Typologie des situations à risques et comment y pallier

 

L'intérêt des classifications

La classification des déterminants environnementaux en fonction de leur nature, physique, chimique ou biologique, est la plus utilisée. Elle est pertinente à plus d'un titre :

Cette classification est présente dans tous les documents officiels. Néanmoins, pour se fixer des objectifs, en particulier pour atténuer ou prévenir les impacts sur la santé et l'environnement, bien d'autres classifications s'avèrent utiles. Dans le cas des déterminants biologiques nous pouvons distinguer les bactéries des virus. Mais c'est pour l'énorme diversité des substances chimiques que les critères de classification seront les plus utiles. Les propriétés physicochimiques sont à la base d'une classification de dangerosité et de l'association avec les phrases de risque (irritant, corrosif, inflammable, etc.). Les facultés de persistance et de bioaccumulation sont essentielles pour la caractérisation de la toxicité environnementale, qui peut avoir des conséquences indirectes sur la santé de l’homme. Citons encore la classification des types de toxicité : par exemple, neurotoxique, toxique pour la reproduction ou cancérigène, dont l'intérêt se retrouve dans les mesures de protection, éventuellement aggravées pour des populations sensibles.
Bien d'autres critères “opérationnels” peuvent trouver des applications spécifiques : par exemple pour faciliter l'élaboration de mesures, de “guidelines”, de préconisations, de prescriptions contraignantes, dans le but de protéger l'utilisateur, le consommateur et l'environnement. Leur présentation dépasse le cadre d’un cours introductif.
 
Définition

Terme qui désigne la capacité des organismes à absorber et concentrer dans tout ou partie de leur organisme (partie vivante ou inerte telle que l'écorce ou le bois de l'arbre, la coquille de la moule, la corne, etc..) certaines substances chimiques, éventuellement rares dans l'environnement (oligoéléments utiles ou indispensables, ou toxiques indésirables).