Conclusion

Les zones urbaines sont, par définition, des milieux artificialisés et très vulnérables. Ils engendrent, de surcroît, certains des processus à l’origine des risques dits « mouvements de terrain ». Toutefois, cette vulnérabilité est à prendre en considération au regard du cumul des risques potentiels auxquels la ville doit faire face dont l’un des plus fréquents est l’inondation. Cet effet domino se retrouve aussi pour les risques technologiques et sanitaires. La prévention y est rendue indispensable et parait possible, tant par l’information disponible que par la connaissance des mesures à mettre en place. Pour l’instant, elle reste encore difficile à mettre en œuvre en raison des coûts directs et indirects que cela représente, des freins au développement, des résistances que cela ne manque pas de susciter. A ceci se combine le « mille feuille » des acteurs, institutionnels ou non, qui sont impliqués dans la gestion des ces risques.