La méthode des prix hédonistes utilise le marché immobilier comme marché de substitution de la pollution. Cette méthode part de l’hypothèse selon laquelle la valeur (le prix) d’un terrain foncier ou d’un bien immobilier est déterminée par une série d’attributs : la surface, le nombre de pièces, la localisation, la proximité du lieu de travail et de commerces…ainsi que la qualité de l’environnement où le logement se situe. Puisque la qualité de l’environnement varie selon la localisation des biens immobiliers, le prix de ces biens reflète ces différences.
La méthode des prix hédonistes utilisent des techniques statistiques pour trouver la valeur de la qualité de l’environnement. Cette méthode fonctionne en deux étapes :
- mettre en évidence la part de l’attribut environnement dans les différences de prix entre les biens immobilier ;
- déterminer le montant que les agents seraient prêts à payer pour accroître la qualité de leur environnement, ainsi que la valeur de cette amélioration pour la société.
La méthode des prix hédonistes utilisent des techniques statistiques pour trouver la valeur de la qualité de l’environnement. Cette méthode fonctionne en deux étapes :
- mettre en évidence la part de l’attribut environnement dans les différences de prix entre les biens immobilier ;
- déterminer le montant que les agents seraient prêts à payer pour accroître la qualité de leur environnement, ainsi que la valeur de cette amélioration pour la société.
Remarque
Les principales difficultés de la première étape de cette méthode tiennent au choix et au nombre de variables explicatives. Il faut retenir des variables représentant les attributs du bien immobilier (les variables caractéristiques du bien, du voisinage, de la facilité d’accès et de l’environnement), mais il ne faut pas omettre de variables importantes et par ailleurs certaines sont liées entre elles, ce qui rend l’exercice délicat. La variable expliquée retenue est souvent le prix de vente réel.
La première étape permet donc d’estimer une relation entre la valeur d’un bien immobilier et la qualité de l’environnement. A partir de cette relation (donc du prix implicite qui en découle), la seconde étape s’attache à déterminer le coût individuel et collectif de la dégradation de l’environnement ou le bénéfice d’une réduction de cette dégradation. Pour cela, on cherche à dériver une fonction de demande de la qualité de l’environnement en recherchant combien les ménages consentent à payer pour un niveau de qualité de l’environnement donné.
D’une manière générale, cette méthode est efficace pour mettre en évidence l’impact des attributs environnementaux sur la valeur des biens immobiliers. Elle est particulièrement utilisée pour estimer les coûts de la pollution de l’air et du bruit. Néanmoins, cette méthode connaît des limites dues au comportement du consommateur : il doit être mobile pour pouvoir acquérir plus ou moins de silence par exemple en achetant un logement dans un endroit différent et il doit être parfaitement informé des conséquences de la pollution. En outre, cette méthode exclut toute évaluation des valeurs de non-usage. Par ailleurs, cette méthode peut également utiliser le marché du travail comme marché de substitution de la pollution. Dans ce cas, les salaires reflètent un ensemble d’attributs des emplois, dont les risques environnementaux.
D’une manière générale, cette méthode est efficace pour mettre en évidence l’impact des attributs environnementaux sur la valeur des biens immobiliers. Elle est particulièrement utilisée pour estimer les coûts de la pollution de l’air et du bruit. Néanmoins, cette méthode connaît des limites dues au comportement du consommateur : il doit être mobile pour pouvoir acquérir plus ou moins de silence par exemple en achetant un logement dans un endroit différent et il doit être parfaitement informé des conséquences de la pollution. En outre, cette méthode exclut toute évaluation des valeurs de non-usage. Par ailleurs, cette méthode peut également utiliser le marché du travail comme marché de substitution de la pollution. Dans ce cas, les salaires reflètent un ensemble d’attributs des emplois, dont les risques environnementaux.
En savoir plus
Pour des exemples d’application de cette méthode, nous renvoyons le lecteur à Barde, 1992, p. 85 ; Bontems et Rotillon, 1998, p. 36-37 ; OCDE, 1989, p. 32-33.Nous vous conseillons la lecture des références suivantes, consacrées à la méthode des prix hédonistes :
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/05-M01_Guide_de_BP_pour_la__mise_en_oeuvre_de_la_MPH-2.pdf
http://www.ecosystemvaluation.org/hedonic_pricing.htm

