La méthode « dose-réponse » est utilisée lorsque les individus ne sont pas conscients des effets de la pollution car ils ne disposent pas de toute l’information nécessaire (qui est très conséquente, donc longue et difficile à collecter et à traiter pour un individu), ce qui rend inadaptée l’utilisation des méthodes présentées précédemment.
En ce qui concerne les problèmes d’environnement, cette méthode est applicable dès lors que la cause de la dégradation environnementale peut être connue (de manière physique), c'est-à-dire dès lors qu’on peut mettre en évidence une relation « dose-réponse ».
En ce qui concerne les problèmes d’environnement, cette méthode est applicable dès lors que la cause de la dégradation environnementale peut être connue (de manière physique), c'est-à-dire dès lors qu’on peut mettre en évidence une relation « dose-réponse ».
Exemple
C’est par exemple le cas de l’effet négatif des pluies acides (qui sont une forme de pollution atmosphérique) sur les récoltes et les forêts, à travers les concentrations des polluants atmosphériques et le niveau de la production agricole.
La relation « dose-réponse » prend la forme d’une relation de dommage physique entre les dommages physiques et le niveau de pollution. Lorsque c’est possible, on obtient ensuite le dommage monétaire en multipliant les unités de dommage physique par un prix (ou une valeur en cas d’évaluation de la valeur de l’unité du bien environnemental concernée, puisqu’à ce stade la méthode « dose-réponse » peut utiliser des évaluations monétaires fournies par les méthodes présentées précédemment). On peut également trouver les bénéfices de la mise en place d’une politique environnementale en calculant le dommage évité, c'est-à-dire en simulant l’effet de la variation de la pollution due à la politique environnementale.
Remarque
Un des inconvénients de la méthode tient à la complexité des relations impliquées et au volume considérable des données scientifiques à collecter et à traiter.
En savoir plus
Pour des exemples d’application de cette méthode nous renvoyons le lecteur à Barde, 1992, p.94-98 ; OCDE, 1989, p.53-62.