Échange atmosphère-océan
Lorsque le CO_2 augmente dans l’atmosphère, une partie va se dissoudre dans l’océan. Le jeu entre la circulation des océans et l’activité biologique détermine l’absorption du CO_2 atmosphérique par les océans. Les modèles informatiques, qui lient les dynamiques physiques, chimiques et biologiques du cycle océanique du carbone sont un bon moyen pour estimer et prévoir les différentes forces mises en jeu dans l’absorption du CO_2 atmosphérique. Le test d’un de ces modèles informatiques suggère que s’il n’y avait pas d’algues, la concentration préindustrielle atmosphérique du CO_2 aurait été de 450 ppm au lieu de 280 ppm. Cependant, la plupart des estimations de l’absorption du CO2 anthropique par les océans ont considéré que la pompe biologique ne sera pas atteinte par un changement climatique, et ont seulement pris en considération les processus physiques. Plus récemment, de nouvelles études ont ajouté l’effet du plancton aux processus physiques et chimiques des océans, montrant différentes possibilités où la biologie marine serait affectée par des changements climatiques dans une échelle de 200 ans. Réciproquement, les changements climatiques seraient aussi modifiés par la biologie marine. La principale conclusion est que, vu la complexité des systèmes biologiques, il n’est pas encore possible de prédire si les rétroactions biologiques seraient positives ou négatives.
 
Définition

ppm (partie par million) = unité de concentration correspondant à 1 molécule de CO2 pour 1 million de molécules d’air.

Définition

ppm (partie par million) = unité de concentration correspondant à 1 molécule de CO2 pour 1 million de molécules d’air.