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Comparé à la déforestation ou à l’extension de l’agriculture, l’étalement urbain représente un changement d’occupation des sols mineur en terme de surface. Cependant, la croissance urbaine, qui est un phénomène mondial, entraîne des conséquences non négligeables pour l’environnement, en particulier au niveau de la qualité de l’eau et de l’air. L’expansion urbaine touche aujourd’hui surtout les pays en voie de développement qui comprennent ¾ des plus grandes métropoles mondiales. L’élément traditionnellement retenu pour exprimer l’extension des zones urbaines est leur poids démographique, 50% environ de la population mondiale vivant aujourd’hui dans des zones urbaines. Des projections estiment qu’en 2020, près de 40 villes compteraient plus de 10 millions d’habitants. La concentration humaine dans les villes est consommatrice d’espaces hors du périmètre urbain, la ville étant dépendante d’un territoire plus vaste qu’elle exploite. Le biotope urbain dépassant le territoire de la ville stricto sensu, les espaces périurbains sont à intégrer dans les programmes de développement durable.