Les eaux circulant dans les trois aquifères décrits au chapitre hydrogéologie ont toutes un faciès bicarbonaté-calcique. Précisons que :
- L’eau des alluvions anciennes est fortement minéralisée (260 à 560 mg de sels/litre) et sa teneur en potassium généralement forte (jusqu’à 55 mg/l) ;
- L’eau de la nappe miocène, faiblement minéralisée, possède une forte teneur en fer (2 mg/l en moyenne) ;
- L’eau de la nappe oligocène est faiblement ferrugineuses (<=0,3=2 mg/l).
Voir les analyses chimiques des forages AEP concernés par cette étude.
La comparaison des analyses chimiques des eaux des forages AEP captant uniquement l’aquifère oligocène avec celles réalisées sur des échantillons d’eau prélevés au droit de certains puits et forages suivis dans le cadre de cette étude, a permis très souvent de soulever l’incertitude sur l’horizon capté par ces ouvrages. Ainsi, d’après les diagrammes d’analyse d’eau Schoeller-Berkaloff et les rapports ioniques caractéristiques (cf. tableau) :
- Les ouvrages n°23 (Livrey), 104 , 117 et 122 captent l’aquifère miocène mais présentent localement des anomalies ioniques liées à une mauvaise isolation par rapport à l’aquifère sus-jacent (cas du n°117, très minéralisé) et/ou à une absence d’exploitation ;
- Les ouvrages n°31, 41, M. Voyet), 52 (Loubin, M. Simon), 98 (Tissault) et 109 captent l’aquifère oligocène mais sont parfois mal isolés de l’aquifère miocène (cas du n°41 qui serait mixte), ou bien mal protégé), ou bien mal protégés des ruissellements superficiels provoquant une dilution de leur eau (cas du n°31, qui n’est plus exploité et dont la tête de forage est mal protégée). Lesforages n°30, 52, 98 (malgré une teneur en magnésium assez forte) et la source 109 semblent bien s’adresser à l’horizon aquifère oligocène.
Analyses chimiques des forages AEP

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