PIEZOMETRIE
Sur les tableaux 1 et 2 sont recensés les points de mesure en précisant l’organisme responsable de la gestion du captage s’il y a lieu, ainsi que l’aquifère sollicité. La carte à 1/25000 de l'animation ci-dessous, illustre la densité des points de mesure sur la zone d’étude.
Les ouvrages captant l’aquifère éocène n’ont pas été inclus dans les enquêtes piézométriques.
Sur les tableaux 1 et 2 sont recensés les points de mesure en précisant l’organisme responsable de la gestion du captage s’il y a lieu, ainsi que l’aquifère sollicité. La carte à 1/25000 de l'animation ci-dessous, illustre la densité des points de mesure sur la zone d’étude.
Les ouvrages captant l’aquifère éocène n’ont pas été inclus dans les enquêtes piézométriques.
ESQUISSES PIEZOMETRIQUES
Les puits s’adressant à la nappe plio-quaternaire et réellement accessibles à la mesure étant peu nombreux sur la zone d’étude, aucune esquisse piézométrique de cet aquifère n’a été réalisée. Toutefois, la comparaison des cotes piézométriques des nappes plio-quaternaire et miocène montre une grande harmonie et suggère une étroite liaison entre ces deux aquifères.
Les puits s’adressant à la nappe plio-quaternaire et réellement accessibles à la mesure étant peu nombreux sur la zone d’étude, aucune esquisse piézométrique de cet aquifère n’a été réalisée. Toutefois, la comparaison des cotes piézométriques des nappes plio-quaternaire et miocène montre une grande harmonie et suggère une étroite liaison entre ces deux aquifères.
NAPPE MIOCENE
Esquisse piézométrique du miocène
Deux campagnes piézométriques ont été réalisées respectivement à la mi-juin 1994 (en période de relative hautes eaux des nappes phréatiques) et à la mi-septembre 1994 (en période de décrue des nappes). Les esquisses piézométriques, présentées dans l'animation ci-dessus, révèlent peu de modifications entre hydro-isohypses obtenues par ces deux périodes, malgré une baisse moyenne des niveaux d’environ 0,60 m.
Remarquons que la fluctuation piézométrique des puits captant la nappe plio-quaternaire est en moyenne de 1,40 m pour le même intervalle de temps ; cette nappe est affectée par une vidange rapide en période de déficit pluviométrique, ce qui n’est pas le cas pour la nappe semi-captive miocène sous-jacente.
L’allure globale de la surface piézométrique miocène reflète le relief topographique et montre un axe de drainage privilégié matérialisé par le ruisseau Saint Paul.
Un autre axe de drainage est constitué par le talweg de Villeroy. Notons que les isohypses sont plus resserrées au S-SE du lieu dit Pinson, notamment en période de relative hautes eaux (mi-juin 1994). Les écoulements sont affectés, dans cette zone, d’un gradient hydraulique accentué.
Les fluctuations piézométriques les moins marquées entre juin et septembre 1994 concernent en général les ouvrages les plus proches des talwegs et donc des axes de drainage.
Remarquons que la fluctuation piézométrique des puits captant la nappe plio-quaternaire est en moyenne de 1,40 m pour le même intervalle de temps ; cette nappe est affectée par une vidange rapide en période de déficit pluviométrique, ce qui n’est pas le cas pour la nappe semi-captive miocène sous-jacente.
L’allure globale de la surface piézométrique miocène reflète le relief topographique et montre un axe de drainage privilégié matérialisé par le ruisseau Saint Paul.
Un autre axe de drainage est constitué par le talweg de Villeroy. Notons que les isohypses sont plus resserrées au S-SE du lieu dit Pinson, notamment en période de relative hautes eaux (mi-juin 1994). Les écoulements sont affectés, dans cette zone, d’un gradient hydraulique accentué.
Les fluctuations piézométriques les moins marquées entre juin et septembre 1994 concernent en général les ouvrages les plus proches des talwegs et donc des axes de drainage.
NAPPE OLIGOCENE
ESQUISSE PIEZOMETRIQUE DE L'OLIGOCENE
Les esquisses piézométriques dressées à partir des mesures de juin et septembre 1994 sur les puits et forages captant l’aquifère oligocène sont caractérisées par des hydro-isohypses indépendantes de celles de la nappe miocène sus-jacente.
Le toit de la nappe oligocène n’excède pas +11,00 NGF dans la région la plus élevée (+45,00 NGF pour la nappe miocène) et l’axe de drainage privilégié, sensiblement SSE-NNW qui affecte sa surface est indépendant du réseau hydrographique. Un axe de drainage secondaire se dessine au SE de la zone d’étude. Des zones d’alimentation de l’aquifère sont mises en évidence d’une part aux lieux-dits Pégot et Creille, sous le talweg du ruisseau Saint paul et d’autre part au SSE du bourg de Vilmot, vers les lieux dits Gardon, Camingue et Leval. Soulignons que lors de la réalisation des esquisses piézométriques de l'oligocène effectuées en juin et en septembre 1994, il a été fait abstraction des forages AEP, lorsque ceux-ci étaient en pompage au moment de la mesure.
Sur l’esquisse piézométrique de mi-juin 1994 affectée par les pompages en cours des forages AEP :n° 83 (Erpey), n° 10 (Islette), n° 99 (Kristen 2), n° 2 (Moisaux 2) et au forage privé n°120 (Oragault), on observe des perturbations importantes du toit de la nappe notamment un axe de drainage induit par l’exploitation du forage de Lobinière et orienté vers l’Ouest. Les autres zones dépressionnaires sont localisées autour des trois forages : Kristen, Creille et Moisaux. La ligne de crête +8,00 NGF entre les sens de circulation de ces deux ensembles est d’orientation sensiblement Sud-Nord à partir de la rive gauche du Saint Paul (au niveau de la station d’épuration de Vilmot) ; au moment des mesures, certaines exploitations étaient interrompues (forage du Bas Morvan).
La structure synclinale de l’étude géologique se retrouve sur ce figuré piézométrique. Les pertes du ruisseau sont favorisées par ces conditions hydrodynamiques.
Une campagne de mesures piézométriques réduite a été réalisée le 03 août 1994 après 48 h d’arrêt de l’exploitation des 3 forages oligocènes Moisaux, Creille et Kristen.
Le toit de la nappe oligocène n’excède pas +11,00 NGF dans la région la plus élevée (+45,00 NGF pour la nappe miocène) et l’axe de drainage privilégié, sensiblement SSE-NNW qui affecte sa surface est indépendant du réseau hydrographique. Un axe de drainage secondaire se dessine au SE de la zone d’étude. Des zones d’alimentation de l’aquifère sont mises en évidence d’une part aux lieux-dits Pégot et Creille, sous le talweg du ruisseau Saint paul et d’autre part au SSE du bourg de Vilmot, vers les lieux dits Gardon, Camingue et Leval. Soulignons que lors de la réalisation des esquisses piézométriques de l'oligocène effectuées en juin et en septembre 1994, il a été fait abstraction des forages AEP, lorsque ceux-ci étaient en pompage au moment de la mesure.
Sur l’esquisse piézométrique de mi-juin 1994 affectée par les pompages en cours des forages AEP :n° 83 (Erpey), n° 10 (Islette), n° 99 (Kristen 2), n° 2 (Moisaux 2) et au forage privé n°120 (Oragault), on observe des perturbations importantes du toit de la nappe notamment un axe de drainage induit par l’exploitation du forage de Lobinière et orienté vers l’Ouest. Les autres zones dépressionnaires sont localisées autour des trois forages : Kristen, Creille et Moisaux. La ligne de crête +8,00 NGF entre les sens de circulation de ces deux ensembles est d’orientation sensiblement Sud-Nord à partir de la rive gauche du Saint Paul (au niveau de la station d’épuration de Vilmot) ; au moment des mesures, certaines exploitations étaient interrompues (forage du Bas Morvan).
La structure synclinale de l’étude géologique se retrouve sur ce figuré piézométrique. Les pertes du ruisseau sont favorisées par ces conditions hydrodynamiques.
Une campagne de mesures piézométriques réduite a été réalisée le 03 août 1994 après 48 h d’arrêt de l’exploitation des 3 forages oligocènes Moisaux, Creille et Kristen.
La mise au repos de ces captages en août 1994, a entraîné une remontée du toit de la nappe et l‘esquisse correspondante permet de mieux visualiser les zones d’alimentation repérées à la suite des mesures de mi-juin et mi-septembre 1994. Sur les enregistrements en continu du niveau piézométrique au forage de Creille, des rabattements (inférieurs à 0,15 m) affectent le niveau d’équilibre de ce captage maintenu alors au repos. Ces rabattements sont induits par des pompages intermittents effectués au droit d’un ouvrage situé à une centaine de mètres de la station de pompage AEP. Ce forage, réalisé en 1992 et profond de 50 m, est utilisé pour l’arrosage des espaces verts du stade de Creille. En période sèche, il et sollicité 2 fois par jour (approximativement entre 5h et 8h et entre 20h30 et 22h30). Le débit est limité à 16 m3/h compte tenu des impératifs d’arrosage. La baisse générale de l’ordre de 0,50 m affecte la surface piézométrique de la nappe oligocène, entre juin et septembre 1994, tel qu'on peut le voir sur l'esquisse piézométrique de l'oligocène effectuée en septembre 1994.
Notons que les niveaux piézométriques des forages n°84 centre aéré) et n°85 (Bernadin), subissent probablement l’influence des pompages des forages AEP n°83 (Erpey) et du forage n°120 (Oragault) lors des mesures de mi-juin 1994, ce qui expliquerait la remontée de ces niveaux en septembre, ces mêmes forages n°83 (Erpey) et n°120 (Oragault) étant alors au repos. Le forage n°85 (Bernadin) situé en aval de captage n°83 (Erpey) paraît plus influencé que le forage n°84 (centre aéré) situé approximativement sur la même isopièze, malgré une distance supérieure (existence d’autres influences).
Notons que les niveaux piézométriques des forages n°84 centre aéré) et n°85 (Bernadin), subissent probablement l’influence des pompages des forages AEP n°83 (Erpey) et du forage n°120 (Oragault) lors des mesures de mi-juin 1994, ce qui expliquerait la remontée de ces niveaux en septembre, ces mêmes forages n°83 (Erpey) et n°120 (Oragault) étant alors au repos. Le forage n°85 (Bernadin) situé en aval de captage n°83 (Erpey) paraît plus influencé que le forage n°84 (centre aéré) situé approximativement sur la même isopièze, malgré une distance supérieure (existence d’autres influences).

Remarque
Ces ouvrages se situent hors de la limite d’étude dans une zone aquifère fortement influencée par les exploitations Fisteronaises. Ces influences montrent la nécessité de protéger les exploitations existantes par rapport à de nouvelles implantations d’ouvrages pour lesquels une autorisation n’est pas obligatoire.
La nappe oligocène qui possède au repos une composante d’axe de drainage Vilmot-Cruchet-Quérou, du sud vers le nord, en direction de Fisteron, est affectée par les captages destinés à l’alimentation en eau potable, entraînant un déplacement vers l’ouest de son sens d’écoulement d’origine. En période d’exploitation, l’influence d'Erpey couvre un territoire beaucoup plus vaste que celles des puits situés à l’est de la zone d’étude. La structure synclinale est fortement rappelée par les figures piézométriques.
La nappe oligocène qui possède au repos une composante d’axe de drainage Vilmot-Cruchet-Quérou, du sud vers le nord, en direction de Fisteron, est affectée par les captages destinés à l’alimentation en eau potable, entraînant un déplacement vers l’ouest de son sens d’écoulement d’origine. En période d’exploitation, l’influence d'Erpey couvre un territoire beaucoup plus vaste que celles des puits situés à l’est de la zone d’étude. La structure synclinale est fortement rappelée par les figures piézométriques.