On s’intéresse principalement aux ressources renouvelables, c’est-à-dire réalimentées par le cycle de l’eau : on prélève ainsi sur le flux, c’est-à-dire sur le débit moyen de la ressource. On distinguera les ressources souterraines (nappes phréatiques, nappes captives – ou profondes) d’une part, et les ressources superficielles (cours d’eau, lacs), d’autre part.
Certaines ressources présentent un stock important, permettant d’amortir des variations temporelles en jouant le rôle de réserve tampon (nappes d'eau souterraines, réservoirs) ; cependant la durabilité de l’exploitation ne se conçoit qu’en consommant un débit compatible avec le débit de renouvellement de la ressource.
Une ressource peut par ailleurs être naturelle (cours d’eau, lac, …) ou artificielle (retenue artificielle). La prise en compte du fonctionnement dynamique des ressources, marqué dans les relations stock-flux, est importante pour comprendre les potentialités et limites des ressources mobilisées.
Certaines ressources présentent un stock important, permettant d’amortir des variations temporelles en jouant le rôle de réserve tampon (nappes d'eau souterraines, réservoirs) ; cependant la durabilité de l’exploitation ne se conçoit qu’en consommant un débit compatible avec le débit de renouvellement de la ressource.
Une ressource peut par ailleurs être naturelle (cours d’eau, lac, …) ou artificielle (retenue artificielle). La prise en compte du fonctionnement dynamique des ressources, marqué dans les relations stock-flux, est importante pour comprendre les potentialités et limites des ressources mobilisées.
La dimension temporelle joue de différentes façons :
- Saisonnalité : le caractère saisonnier du climat se traduit par des variations saisonnières récurrentes, d’amplitude plus ou moins forte selon les situations, affectant notamment la disponibilité de la ressource. Sur Terre, des exemples extrêmes sont fournis pas les climats moussoniques, pour lesquels de très fortes précipitations sont concentrées sur des saisons courtes.
- Irrégularité : les caractéristiques climatiques, en particulier les précipitations, sont des phénomènes par nature irréguliers dans le temps (et dans l’espace).
- Variabilité interannuelle : d’une année sur l’autre, le climat moyen peut différer significativement, et affecter aussi bien les différentes variables climatiques moyennes (températures, précipitations annuelles, etc.) que l’amplitude des variations saisonnières…
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Evolutions tendancielles : elles sont liées à des tendances climatiques de long terme (e.g. changement climatique), ou à des tendances de fond dans le fonctionnement des systèmes hydrologiques (exemple : comblement d’un lac ou d’un marais) ou hydrogéologiques (exemple : tendance d’évolution régulière de la piézométrie d’une nappe profonde liée au fonctionnement naturel du système).
Ces évolutions sont dans certains cas à prendre en compte dans la formation d’une situation de concurrence, afin de l’anticiper ou de chercher à l’expliciter et à la résoudre.
Exemple
Les prélèvements en eau par secteur pour 10 zones géopoliques dans le monde (Goossens et Bonnet, 2001)

Exemple
Les prélèvements en eau par secteur pour 10 zones géopoliques dans le monde (Goossens et Bonnet, 2001)
