Introduction
VULNERABILITE DES AQUIFERES
Carte de vulnérabilité :
Les différents types de prospection réalisés sur le secteur de Vilmot ont permis de dégager des zones dont la vulnérabilité pour l'aquifère stampien est plus ou moins importante.
En y superposant les zones vulnérables et les sources de pollution potentielle (revoir l'animation ci-dessous), nous avons pu établir la carte de vulnérabilité actuelle de l'aquifère stampien.
Localisation des points potentiel de pollution
ZONE 1 : très vulnérable
Elle est située entre le bourg de Vilmot et le lieu dit Pégot au nord-est et axée le long du ruisseau le Saint Paul.
Plusieurs paramètres font de cette zone une zone très vulnérable à surveiller et protéger.
Paramètres naturels
- L'affleurement des formations stampiennes ;
- L'existence d'une zone de perte dans le ruisseau le Saint Paul identifiée par jaugeage et traçage qui s'étend sur 1000 m environ. Cette zone est située entre la station d'épuration en amont et à l'est du forage de Creille (n°4) en aval.
Paramètres liés à l'activité humaine
- L'existence de forages de particuliers (n°31 Bisaut et n°13 Cavallon) et du forage du terrain de sport de Creille n°127 géré par la commune de Vilmot captant la nappe stampienne et qui ne sont pas protégés. Les puits forés n°31 et n°13 ne sont plus exploités mais gardent des orifices ouverts ;
- L'existence d'une carrière d'exploitation de calcaire au sud du lieu-dit "Pinson", abandonnée mais dont le front de taille est toujours visible, située à 100 m du ruisseau le Saint Paul ;
- L'installation de deux usines de plastique Bisaut et SAP-ROLLAC non reliées au réseau d'assainissement ;
- L'absence de réseau d'assainissement sur la partie aval de cette zone du lieu dit "Chatou" jusqu'à Pégot ;
- L'installation de la station d'épuration de Vilmot au lieu-dit "Haut Prat" à 25 m du ruisseau le Saint Paul, car ce dernier reçoit les rejets de cette station (50 m3/h) ;
- L'installation d'une station de relevage du réseau d'assainissement au lieu-dit Creille au nord du forage de Creille. Des débordements d'eaux usées ont été observés dans cette station. Des infiltrations directes peuvent se produire dans l'aquifère stampien affleurant.
ZONE 2 : vulnérable
Les zones vulnérables sont localisées autour de la zone 1 très vulnérable :
- Au sud-ouest du bourg de Vilmot où les affleurements miocènes dominent (selon les axes des ruisseaux le Tressin et le Saint Paul (voir carte de vulnérabilité) ;
- Au sud-sud est du bourg, les lieux-dits Camingue, Leval et Gardon sont des zones d'alimentation de l'aquifère stampien ;
- Le cimetière de Vilmot est installé entre les lieux-dits Blanca à l'Est et Pinson à l'ouest, dans la zone des affleurements miocènes voire oligocènes ;
- Le réseau d'assainissement n'existe pas dans ce secteur. Les eaux de ruissellement sont évacuées vers le ruisseau le Saint Paul ;
- A l'est, les terrasses alluviales plio-quaternaires d'épaisseurs variables reposent directement sur les formations oligocènes, et jouxtent ces dernières à l'ouest. Les eaux de ruissellement le long de l'autoroute peuvent atteindre les zones d'affleurements ou s'infiltrer au travers des formations fluviatiles sablo-graveleuses jusqu'au substratum stampien ;
- Au nord et nord-ouest, l'existence de formations argileuses miocènes et de marnes du Chattien (forages de Islette et Bas Morvan) assurent une relative protection géologique de l'aquifère stampien.
Remarque
Les risques de pollution par drainance verticale au travers de formations miocènes existent, mais sont limités.
Des puits forés à captages mixtes sont implantés au lieu-dit Aurora n°41, 42, et 52 sur la commune de Vilmot. Ces forages captent à la fois les aquifères stampien et miocène et sont situés en zone maraîchère et viticole. Au repos, les eaux miocènes dont les potentiels sont supérieurs à ceux de la nappe stampienne, sont susceptibles de se mélanger aux eaux de la nappe sous-jacente. Les risques de contamination au droit de ces ouvrages sont accentués en cours d'exploitation.
L'exploitation des puits d'adduction d'eau potable captant l'aquifère stampien a une incidence sans cesse accrue sur la piézométrie à l'échelle régionale, puisque l'isopièze +20 a migré vers l'ouest de la route de Fisteron-Saint Paul, alors qu'elle se situait près de la route nationale n°113 avant 1970.
La vulnérabilité de cette zone est accrue également par des phénomènes de transfert des eaux de ruissellement vers la vallée du Saint Paul et ses affluents, principaux drains de la zone d'étude.
Les analyses effectuées sur les eaux de surface ont été réalisées sur des échantillons prélevés en période estivale. Il serait judicieux de renouveler cette opération après traitement des surfaces cultivées par des produits fertilisants et phytosanitaires. Une attention particulière devra donc être apportée à la qualité des eaux du ruisseau le Saint Paul. Ceci suppose un contrôle régulier et une mise en conformité de l'ensemble des rejets s'écoulant dans le ruisseau du Saint Paul et ses affluents. La mise en place d'une station d'alerte pourrait être envisagée.
Tout nouvel ouvrage implanté dans la zone vulnérable risque d'apporter un nouveau foyer d'introduction d'eaux superficielles en profondeur si les cimentations annulaires des orifices ne sont pas étanches, l'exploitation par pompage accroissant ces risques.
Des puits forés à captages mixtes sont implantés au lieu-dit Aurora n°41, 42, et 52 sur la commune de Vilmot. Ces forages captent à la fois les aquifères stampien et miocène et sont situés en zone maraîchère et viticole. Au repos, les eaux miocènes dont les potentiels sont supérieurs à ceux de la nappe stampienne, sont susceptibles de se mélanger aux eaux de la nappe sous-jacente. Les risques de contamination au droit de ces ouvrages sont accentués en cours d'exploitation.
L'exploitation des puits d'adduction d'eau potable captant l'aquifère stampien a une incidence sans cesse accrue sur la piézométrie à l'échelle régionale, puisque l'isopièze +20 a migré vers l'ouest de la route de Fisteron-Saint Paul, alors qu'elle se situait près de la route nationale n°113 avant 1970.
La vulnérabilité de cette zone est accrue également par des phénomènes de transfert des eaux de ruissellement vers la vallée du Saint Paul et ses affluents, principaux drains de la zone d'étude.
Les analyses effectuées sur les eaux de surface ont été réalisées sur des échantillons prélevés en période estivale. Il serait judicieux de renouveler cette opération après traitement des surfaces cultivées par des produits fertilisants et phytosanitaires. Une attention particulière devra donc être apportée à la qualité des eaux du ruisseau le Saint Paul. Ceci suppose un contrôle régulier et une mise en conformité de l'ensemble des rejets s'écoulant dans le ruisseau du Saint Paul et ses affluents. La mise en place d'une station d'alerte pourrait être envisagée.
Tout nouvel ouvrage implanté dans la zone vulnérable risque d'apporter un nouveau foyer d'introduction d'eaux superficielles en profondeur si les cimentations annulaires des orifices ne sont pas étanches, l'exploitation par pompage accroissant ces risques.