Le petit âge glaciaire
Au début de XIVème siècle, le climat de l’Europe de l’Ouest se refroidit durablement. Plusieurs phases successives (une grande partie du XIVème siècle, la seconde moitié du XVIème, la seconde moitié du XVIIème et le début du XVIIIème, la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècle) vont marquer un climat particulièrement froid entrecoupé de périodes globalement plus chaudes. On observe durant ces périodes une avancée des glaciers (qui donnera son nom à cette période climatique) qui gagneront près de 600 m de dénivelé par rapport à l’actuel avec des pointe d’avancée de près de 30 m par an. Les températures hivernales sont glaciales, les températures estivales fraîches. Á titre d’exemple, l’un des records appartient à l’hiver 1709 qui enregistre 7 vagues successives de froid en France avec une température inférieure à -10°C pendant quasi tout le mois de janvier. Le froid est si vif que tous les grands fleuves français et jusqu’à l’Èbre au nord de l’Espagne gèlent. Malgré l’impact des crises que ces conditions climatiques peuvent susciter, notre histoire de France semble avoir occulté ces épisodes. Les températures entrent dans une phase d’augmentation à partir de 1860. Elles poursuivent leur ascension jusqu’à aujourd’hui.
Les causes du petit âge glaciaire sont délicates à cerner. Si certains y voient particulièrement l’effet d’une fluctuation de l’activité solaire (particulièrement nette durant la période très froide du règne de Louis XIV), l’effet des variations du transfert énergétique lié aux couplages océan-atmosphère peut avoir également son rôle. L’influence de l’homme si elle est devenue nette et incontestable depuis les dernières décennies, n’est sans doute pas à l’origine de la fin du petit âge glaciaire.
Les causes du petit âge glaciaire sont délicates à cerner. Si certains y voient particulièrement l’effet d’une fluctuation de l’activité solaire (particulièrement nette durant la période très froide du règne de Louis XIV), l’effet des variations du transfert énergétique lié aux couplages océan-atmosphère peut avoir également son rôle. L’influence de l’homme si elle est devenue nette et incontestable depuis les dernières décennies, n’est sans doute pas à l’origine de la fin du petit âge glaciaire.