Un message simplifié
Outre cette échelle privilégiée, derrière la diversité de ses formes, le message transmis est très simple, voire simpliste. Résumons-le. On répète à l’envi que le réchauffement actuel est un « changement » car il est anthropique. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’homme est devenu acteur et non plus simplement spectateur ou victime du climat. Le changement est lié aux émissions de gaz à effet de serre depuis la Révolution industrielle, les glaciologues l’ont prouvé. Le réchauffement a déjà commencé et de nombreux aléas en témoignent. La solution consiste à réduire la consommation d’énergies fossiles, réduites aux seuls charbon, pétrole et gaz naturel. Par conséquent, les politiques doivent sans attendre mettre en œuvre des solutions. Les autres discours sont rarissimes. Pourquoi une telle unanimité ? Est-ce un effet de la surenchère : « ils en ont parlé, il faut qu’on en parle aussi » ? Les raisons sont plus profondes. Les médias ressassent une seule idée qu’ils contribuent à former. La télévision, qui repose sur l’audimat, mais aussi de nombreux journaux, se doivent d’être consensuels pour exister, voire s’imposer. Ils n’ont donc aucun intérêt à faire entendre une voix dissonante et polémique qui remettrait en cause l’idée généralement admise et obligerait à la nuance.