Le refus d’aborder la complexité
Pourtant bien des solutions techniques ne sont pas totalement satisfaisantes et leur mise en pratique repose sur des principes de gouvernance rarement évoqués. Le biocarburant des voitures propres qui circulent au Brésil est par exemple fabriqué avec des cultures intensives de plantes transgéniques très gourmandes en eau d’irrigation. De même, l’éolien, qui suppose la production en complément et par intermittence d’énergie thermique, ou encore, le solaire, qui nécessite l’usage de batteries au plomb ou de cellules au silicium… ou dernier exemple, l’usage des HFC comme substituts des CFC, qui « trouaient » la couche d’ozone mais qui ont un effet de serre... 3 200 fois supérieur à celui du
. Prôner de telles solutions obligerait à aborder la complexité des problématiques environnementales. Or le discours se veut manichéen.
