Aller voir ailleurs
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». Le message passe sans doute mieux dans les pays où le réchauffement est envisagé comme un événement qui aura des conséquences positives. Tel est le cas du Canada en général et du Québec en particulier, où les conditions de vie seront plus faciles au moins en hiver. De même, le Royaume-Uni développe une vision plutôt positive du réchauffement : le rail des tempêtes serait reporté plus au nord, et épargnerait ainsi plus souvent la Grande-Bretagne.
Aux États-Unis, le New York Times par exemple, présente des articles plus solides que ceux proposés en France par les quotidiens. Les notions d’incertitude, de modélisation, sont davantage exposées. Le message transmis paraît plus sérieux, moins caricatural. Les articles sur les inlandsis des hautes latitudes expliquent par exemple à la fois la fusion et la hausse des précipitations neigeuses associables au réchauffement pour conclure sur la complexité de la modélisation, article reproduit seulement dans le supplément en anglais du Monde en novembre 2005 (extraits du New York Times).