La convention des Nations-Unies sur la diversité biologique

La Convention des Nations Unies sur la diversité biologique Convention des Nations Unies sur la diversité biologique , premier accord mondial sur la conservation et le respect à long terme de la diversité biologique, a été signée à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992. Rapidement et largement accepté, ce traité est ratifié par 175 pays.
Cette Convention marque un tournant dans le droit international en reconnaissant, pour la première fois, que la conservation de la diversité biologique est « une préoccupation commune à l’humanité » et qu’elle fait partie intégrante du processus de développement.
Elle couvre l’ensemble des écosystèmes, des espèces et des ressources génétiques. Elle pose le principe d’un partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques, notamment à des fins commerciales. Elle s’étend également au domaine de la biotechnologie en traitant des questions du transfert et du développement des biotechnologies, du partage des avantages qui en découlent et de la bio-sécurité.
En d’autres termes elle encadre la valorisation économique de la biodiversité tout en préservant les droits de propriétés sur les ressources : souveraineté nationale, droit de propriété intellectuelle, droit des communautés autochtones et locales.
Les deux conventions sur la biodiversité et sur le climat fonctionnent sur les mêmes principes en tentant de réguler l’accès libre à un bien commun, dans un cas la biosphère, dans l’autre l’atmosphère par la mise en place de marchés garantissant une juste rémunération à chacune des parties.
 
Référence webographique

Convention des Nations Unies sur la diversité biologique