Économie solidaire, économie sociale, économie sociale et solidaire, tiers secteur, troisième système, secteur non-profit… ces concepts traduisent une pluralité des approches théoriques cherchant à appréhender cette diversité des réalités empiriques. Ici seront précisées uniquement les convergences et divergences avec l’économie sociale.
Interrogé sur le sujet, Michel Rocard a dit un jour que le jeune rameau de l’économie solidaire s’était développé sur la vieille souche de l’économie sociale. Les racines seront donc les mêmes et l’économie solidaire ne serait qu’un prolongement de l’économie sociale (Loquet, 2004, p. 1 ).
Le concept d’« économie sociale » date du début du XIXe siècle et a connu son heure de gloire symbolisée par la participation de plus de 4 500 exposants au Palais de l’Économie sociale, lors de l’Exposition universelle de 1900, mais « il faudra attendre les années 70, puis l’impulsion politique déterminante du pouvoir socialiste, pour que l’économie sociale rencontre une véritable reconnaissance institutionnelle, désignant un groupe d’organisations qui tendent à se reconnaître et à se faire reconnaître des pouvoirs publics comme constituant un secteur économique spécifique » (Bidet, 1997, p. 40 ).
En 1980, le Comité national de liaison des activités mutualistes coopératives et associatives (CNLAMCA) édicte une charte (Vienney, 1994, p. 4) . Le Conseil des entreprises, employeurs, et groupements de l’économie sociale (CEGES) qui a succédé au CNLAMCA reprend cette charte et désigne l’économie sociale à partir des « groupements de personnes (et non de capitaux) jouant un rôle économique ». C’est l’alliance de « trois familles : mutuelles, coopératives, associations gestionnaires qui vit sous le concept “économie sociale”, reconnue officiellement par décret en 1981 » ( ).
La reconnaissance institutionnelle de l’économie sociale se base sur l’adoption de ces statuts juridiques respectant plusieurs principes : liberté d’adhésion, non-lucrativité individuelle (excédents non redistribués par rémunération du capital apporté), indépendance à l’égard des pouvoirs publics, gestion démocratique selon le principe « une personne, une voix ». Cette définition se fonde donc sur des bases juridique et institutionnelle fortes.
Le concept d’« économie sociale » date du début du XIXe siècle et a connu son heure de gloire symbolisée par la participation de plus de 4 500 exposants au Palais de l’Économie sociale, lors de l’Exposition universelle de 1900, mais « il faudra attendre les années 70, puis l’impulsion politique déterminante du pouvoir socialiste, pour que l’économie sociale rencontre une véritable reconnaissance institutionnelle, désignant un groupe d’organisations qui tendent à se reconnaître et à se faire reconnaître des pouvoirs publics comme constituant un secteur économique spécifique » (Bidet, 1997, p. 40 ).
En 1980, le Comité national de liaison des activités mutualistes coopératives et associatives (CNLAMCA) édicte une charte (Vienney, 1994, p. 4) . Le Conseil des entreprises, employeurs, et groupements de l’économie sociale (CEGES) qui a succédé au CNLAMCA reprend cette charte et désigne l’économie sociale à partir des « groupements de personnes (et non de capitaux) jouant un rôle économique ». C’est l’alliance de « trois familles : mutuelles, coopératives, associations gestionnaires qui vit sous le concept “économie sociale”, reconnue officiellement par décret en 1981 » ( ).
La reconnaissance institutionnelle de l’économie sociale se base sur l’adoption de ces statuts juridiques respectant plusieurs principes : liberté d’adhésion, non-lucrativité individuelle (excédents non redistribués par rémunération du capital apporté), indépendance à l’égard des pouvoirs publics, gestion démocratique selon le principe « une personne, une voix ». Cette définition se fonde donc sur des bases juridique et institutionnelle fortes.