Economie solidaire et développement durable ont, on le voit, de nombreux éléments de convergence.
Au-delà des dimensions sociales, économique et écologiques, l’économie solidaire met aussi l’accent, plus que ne le fait l’économie sociale, sur son projet politique. Sans nier l’économie de marché, elle refuse la domination de celle-ci sur l’ensemble de l’activité humaine et vise son réencastrement sociopolitique. Elle demande aussi au concept de développement durable d’avoir une approche de l’économie qui ne se limite pas au marché mais qui comprenne aussi les principes de redistribution et de réciprocité.
Aussi, l’économie solidaire questionne la manière dont le développement durable peut aborder la solidarité. Par ses pratiques qui s’inscrivent dans l’espace public démocratique, elle pointe les limites des entreprises capitalistes qui n’offriraient pas d’intervention démocratique de la société civile comme des instances publiques sur le développement durable. Ainsi, promu par les entreprises capitalistes sans débat démocratique, le développement durable présente le risque d’une nouvelle intervention philanthropique sans possibilité de régulation avec les pouvoirs publics ou la société civile. L’économie solidaire comme voie d’accès au développement durable permet de ne pas limiter l’intervention sur l’économie aux seules entreprises capitalistes mais de promouvoir de nouveaux rapports entre économie et démocratie par l’intervention des différentes parties-prenantes.
Au-delà des dimensions sociales, économique et écologiques, l’économie solidaire met aussi l’accent, plus que ne le fait l’économie sociale, sur son projet politique. Sans nier l’économie de marché, elle refuse la domination de celle-ci sur l’ensemble de l’activité humaine et vise son réencastrement sociopolitique. Elle demande aussi au concept de développement durable d’avoir une approche de l’économie qui ne se limite pas au marché mais qui comprenne aussi les principes de redistribution et de réciprocité.
Aussi, l’économie solidaire questionne la manière dont le développement durable peut aborder la solidarité. Par ses pratiques qui s’inscrivent dans l’espace public démocratique, elle pointe les limites des entreprises capitalistes qui n’offriraient pas d’intervention démocratique de la société civile comme des instances publiques sur le développement durable. Ainsi, promu par les entreprises capitalistes sans débat démocratique, le développement durable présente le risque d’une nouvelle intervention philanthropique sans possibilité de régulation avec les pouvoirs publics ou la société civile. L’économie solidaire comme voie d’accès au développement durable permet de ne pas limiter l’intervention sur l’économie aux seules entreprises capitalistes mais de promouvoir de nouveaux rapports entre économie et démocratie par l’intervention des différentes parties-prenantes.
Citation
« Les systèmes d'alliances en construction entre entreprises, associations, institutions internationales, syndicats, économie sociale et solidaire peuvent être également intéressants à analyser parce que symptomatiques d'une hiérarchisation des rapports entre ces organismes ou d'une pluralisation reposant sur la reconnaissance de leurs différences ; surtout ils aident à discerner si on s'achemine vers l'extension de la régulation privée ou le renouvellement de la régulation publique. » (Laville, 2005, p. 340) .